Mémoire partagée
Cet espace est dédié aux mémoires partagées des histoires communes ou particulières :
Esclavage, colonisation, paix, guerres, racisme, discriminations,...
Hommage aux femmes et hommes de paix, cultures et des libertés,..
" Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir" Aimé Césaire
"ON N'OUBLIE PAS ON TRANSMET AUX GENERATIONS D'AUJOURD'HUI
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Triste nouvelle
Mon AMI de toujours de 35 ans est décédé suite à un cancer.Difficile d'oublier son amitié, sa générosité et sa sensibilité aux valeurs humaines.
Il a été l'un des fondateurs de l'association APCV en mars 1991.
Mon grand regret de n'avoir pas pu l'accompagner en Algérie comme il le souhaitait.
Les mots me manquent pour exprimer ma peine
Je ne t'oublie pas repose en paix au cimetiére d'Ivry-sur-Seine (94).
Nos condoléances à sa famille : sa femme Cécilia, et ses 3 grands enfants Sahra, Toumani, Vincent et ses proches
L'équipe APCV
GUY BEDOS
C'est une déchirante nouvelle que vient d'annoncer Nicolas Bedos ce jeudi 28 mai sur Twitter. A l'âge de 85 ans, son père, l'humoriste Guy Bedos, est décédé. "Il était beau, il était drôle. Il était libre et courageux. Comme je suis fier de t'avoir eu pour père. Embrasses Desproges et Dabadie, vu que vous êtes tous au Paradis",
Guy Bedos, né le 15 juin 1934 à Alger, est un humoriste français, artiste de music-hall, acteur et scénariste, pied-noir d'ascendance espagnole. Arrière-petit-fils d'Alfred Letellier, Guy Bedos est le fils d'Alfred Bedos, visiteur médical, et d'Hildeberte Verdier, fille du proviseur du lycée Bugeaud à Alger, où il a été élève. Ses parents s'étant séparés, il est ballotté de maison en hôtel, entre Kouba, où il est mis en pension à l'âge de sept ans chez Finouche, qui lui sert d'institutrice, Souk Ahras et Constantine. Il est scolarisé à treize ans au lycée public Saint-Augustin de Bône. Selon son autobiographie Mémoires d’outre-mère, ses mauvais rapports avec sa mère et son beau-père lui rendent la vie difficile: son beau-père bat sa mère, qui bat son fils en retour. Il y raconte aussi que c'est son beau-père, raciste et antisémite, et sa mère, maréchaliste, qui lui ont donné sa conscience politique humaniste.Il révèle également qu'il présentait à cette époque des troubles obsessionnels compulsifs.
Humoriste au verbe mordant, homme de théâtre et de cinéma, Guy Bedos, l’ami de l’Algérie qui a vécu dans plusieurs villes du pays, le militant pour les causes nobles et l’anticolonialiste s’est éteint jeudi à l’âge de 85 ans.
Souvent revenu dans son pays natal, Guy Bedos avait décidé de mettre fin à sa carrière sur scène en jouant une dernière fois à Alger son spectacle « Rideau! » en novembre 2013 marquant un retour dans ce pays pour lequel il a toujours pris position dans sa jeunesse contre le colonialisme ou dans les années 1990 contre les violences terroristes
Citant son idole, l’écrivain Albert Camus, Guy Bedos évoque la célèbre citation de ce dernier, « Entre la justice et ma mère je choisis ma mère », et dit dans une interview à la télévision avoir « préféré la justice et être entré en résistance à la bêtise et à l’injustice ».
Se disant « profondément natif d’Algérie », ce monstre sacré des planches a tourné « Le passé retrouvé:Guy Bedos en Algérie 1988 » avec Mireille Dumas, une occasion pour lui de montrer à son enfant « d’où il venait (…) et ce qu’il a vécu ». Il avait également émis le souhait de s’installer à « Tipasa, près de son ami Albert Camus ».
Dans les années 1990, Guy Bedos se disait « meurtrie dans sa chaire » et « horrifié par la violence islamiste » tout en exprimant son soutien aux femmes et hommes victimes de ces violences ainsi qu’aux artistes et journalistes.
Lors de sa dernière scène à Alger en novembre 2013, son tombé de « Rideau! » sur sa carrière sur les planches, il avait réaffirmé son amour, resté intact, pour l’Algérie et son peuple en clamant sur scène « Autant mourir que de laisser faire du mal à l’Algérie ! ».
La « der des ders » de Guy Bedos
L'humoriste a réussi sa sortie, lundi 23 décembre à l'Olympia à Paris, avec son ultime one-man-show. Il met un terme, à bientôt 80 ans, à près de quarante ans de carrière seul en scène.
Par Sandrine Blanchard Publié le 24 décembre 2013 à 08h29 - Mis à jour le 25 décembre 2013 à 11h00
J'ai eu l'occasion de le rencontrer notamment au centre culturel algérien, je lui est proposé de participer à l'un de nos circuits en Algérie, sa réponse "Quand tu veux". Hélas cela n'a pas été possible, il va rejoindre nos amis Roger Hanin, Jean Daniel, Hervé Bourges, Claudine Chaulet,...
Mes condoléances à sa famille et proches
Rahim Rezigat,
Président
Association APCV
Raymond Gurême (1925–2020), Un Manouche en résistance
Raymond Gurême est né en 1925 au sein d’une famille de Manouches qui est le terme utilisé pour désigner les familles Sinti qui vivent en France.
Il passa toute son enfance dans le petit cirque de son père, voyageant le plus souvent dans l’Ouest et dans le Centre de la France. Dès son plus jeune âge, Raymond Gurême apprit à dresser des animaux, à jongler ainsi qu’à réaliser des petits numéros d’acrobatie. En France, la longue tradition de petits cirques tenus par des Manouches faisait partie intégrante du paysage culturel dans les campagnes. Cependant, dans les années trente, le gouvernement français prit des mesures restrictives concernant le déplacement des populations dites nomades. En octobre 1940, Raymond Gurême et toute sa famille furent arrêtés par la gendarmerie française. Cette décision à l’encontre des nomades fut imposée par les Nazis sur tout le territoire de la zone occupée. Un mois plus tard, ils furent transférés au camp d’internement de Linas-Montlhéry (Nord de Paris) où ils vécurent dans des conditions sanitaires extrêmes et subirent des pénuries alimentaires. À l’été 1941, Raymond Gurême s’évada et travailla sans être remarqué dans plusieurs fermes de Bretagne. Aussi souvent qu’il le pouvait, il se rendait à Linas pour introduire illégalement de la nourriture dans le camp. En avril 1942, le camp fut démantelé et les interné.e.s transféré.e.s à Montreuil-Bellay (Centre-Ouest de la France) qui constituait le plus grand camp de nomades de la zone occupée. Raymond Gurême réussit là encore à fournir de la nourriture aux membres de sa famille mais en août 1943, il fut arrêté par la police, déporté à Heddernheim in Hessen et mis au travail forcé. En juin 1944, il s’évada, rejoignit la France et entra dans la Résistance française avec laquelle il prit part à la Libération de Paris. Après la guerre, Raymond Gurême rechercha les membres de sa famille qu’il ne retrouva qu’en 1950. Depuis ce jour, il n’a cessé de prendre la parole afin que le sort des Manouches internés dans les camps ne soit jamais oublié.
Auteur : Ilsen About
Sources : Gurême, Raymond; Ligner, Isabelle: Interdit aux nomades. Paris 2011; Leroy, Théophile: Des “nomades” derrière les barbelés. Étude du camp d’internement de Linas-Montlhéry en France occupée (novembre 1940-avril 1942). Paris 2016; Sigot, Jacques: Un camp pour les Tsiganes et les autres: Montreuil-Bellay, 1940-45. Bordeaux 1983; Filhol, Emmanuel; Hubert, Marie-Christine: Les Tsiganes en France. Un sort à part, 1939-1946. Paris 2009
L'association APCV l'a rencontré à plusieurs manifestations notamment à la fête annuelle "Résistance Romani" des Roms sur le parvis de la Basilique de Saint-Denis
Qu'il reprose en paix et nos condoléances à sa famille et proches
Albert Memmi, un humaniste à la triple culture
L'écrivain et chercheur Albert Memmi, décédé le 22 mai à l'âge de 99 ans à Paris, aura tenté toute sa vie de construire des ponts entre Orient et Occident et entre juifs et arabes
Héritier d’une triple culture – juif, tunisien et français -, l’écrivain et chercheur Albert Memmi, décédé le 22 mai à l’âge de 99 ans à Paris, aura tenté toute sa vie de construire des ponts entre Orient et Occident et entre juifs et arabes.
Il avait vu le jour en 1920 dans la Tunisie coloniale. Son talent avait été reconnu très tôt par Albert Camus et Jean-Paul Sartre qui avaient préfacé ses premiers ouvrages. La Statue de sel (roman, 1953) d’abord où il s’émerveillait tout en souffrant d’avoir plusieurs identités, à l’image de son personnage principal, Alexandre Mordekhaï Benillouche.
Albert Memmi était né à Tunis, deuxième enfant d’une fratrie de treize, dans une famille juive arabophone très modeste. Il fréquente tout jeune l’école rabbinique puis l’école primaire de l’Alliance israélite où il apprend le français. Elève brillant, il reçoit alors une bourse qui lui permet d’intégrer le lycée français de Tunis.
Pendant la deuxième guerre mondiale, juste après le débarquement allié en Algérie en 1943, les Allemands envahissent la Tunisie et il est envoyé dans un camp de travail forcé.
A la fin des hostilités, il part pour Alger étudier la philosophie, études qu’il poursuivra à la Sorbonne à Paris.
Il se marie avec une Française et s’installe avec elle à Tunis où il anime un laboratoire de psycho-sociologie, enseigne la philosophie et dirige les pages culturelles de l’hebdomadaire L’Action (le futur Jeune Afrique).
Mais après l’indépendance de la Tunisie en 1956, et bien qu’il ait soutenu le mouvement d’émancipation de son pays, Memmi n’arrive plus à trouver sa place dans ce nouvel Etat devenu musulman.
Il part alors à Paris où il devient professeur de psychiatrie sociale à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes et attaché de recherches au CNRS.
Exclusion et engagement
Là, écartelé entre ses différentes cultures, il ne trouvera pas non plus totalement sa place, lui, l’enfant pauvre, le Maghrébin méprisé.
Il décrit cet « entre-deux » douloureux dans un passage de La statue de sel alors qu’il passe l’agrégation de philo, son ventre crie famine et qu’il se sent mal à l’aise, démuni, exclu, parmi tous ces fils de bourgeois nantis qui devisent sur un ton pédant de questions abstraites… Il comprend alors qu’il sera « chez eux » mais jamais « un des leurs ».
Il jouit d’une reconnaissance internationale quand il publie son essai « Portrait du colonisé » en 1957, au lendemain de l’indépendance de la Tunisie.
Mais la France est alors en pleine guerre d’Algérie et il rencontre de graves difficultés avec le gouvernement qui lui reproche son engagement auprès des « colonisés » et lui refuse la naturalisation française.
Il ne pourra l’obtenir qu’en 1973 grâce à l’aide d’Edgar Pisani, lui aussi né à Tunis.
Chez l’éditeur Maspéro, il dirige la collection « Domaine maghrébin ». Memmi publiera aussi à partir de 1965 une « Anthologie des littératures maghrébines ».
Au début des années 1970, il réfléchit sur ses origines juives et fonde alors le concept de « judéité » comme base de son travail d’exploration, un concept qui sera ensuite utilisé par de nombreux intellectuels.
Il fonde aussi le concept d’“hétérophobie” qu’il développe ainsi dans son livre Le racisme comme « le refus d’autrui au nom de n’importe quelle différence ».
Il publie aussi de très nombreux essais : « Portrait d’un Juif », « La libération du Juif », « L’homme dominé », « Juifs et arabes », « La dépendance ».
Plus récemment, Albert Memmi n’avait pas partagé l’enthousiasme de beaucoup de ses contemporains sur l’émergence des « printemps arabes » en 2011. « Si les arabo-musulmans ne veulent pas la laïcité, et le problème n’est jamais abordé, ce ne sera pas sérieux (…) et si on ne s’attaque pas à la corruption, ce sera du bavardage », disait-il dans une interview à la télévision, se moquant de « l’espèce de délire qui s’est emparé des intellectuels et des journalistes ».
L'association APCV lui rend hommage et respect pour son engagement militant on ne l'oublie pas,...qu'il repose en paix
Noyés du Canal Saint-Denis :
« Préfets et maires, à vous d’empêcher d’autres drames »
par Collectif
La situation des personnes exilées et sans domicile - déjà catastrophique - s’est aggravée de façon dramatique en Ile-de-France. Trois personnes sont mortes noyées aux abords du canal Saint-Denis depuis début avril.
Monsieur Leclerc, préfet de Seine-Saint-Denis,
Monsieur Lallement, préfet de Paris.
Madame Hidalgo, Maire de Paris,
Monsieur Russier, Maire de Saint-Denis,
Madame Derkaoui, Maire d’Aubervilliers,
Un homme est mort.
Jamal avait 35 ans. Il était originaire de Tizi-Ouzou en Algérie et vivait depuis un an et demi en France où il avait rejoint une partie de sa famille. Avec la crise sanitaire, Jamal, travailleur sans papiers dans une boite de nuit a, comme beaucoup, perdu son emploi, son logement. Comme des milliers de travailleurs sans papiers, il n’a pu bénéficier d’aucune aide et s’est retrouvé en grande difficulté. Il rendait régulièrement visite à ses amis s’abritant sous le pont au bord du canal à Saint-Denis depuis un mois et demi.
Jeudi 14 mai après-midi, une petite fille a fait tomber son ballon dans le canal, devant le campement. Jamal a voulu récupérer le ballon qui se trouvait au milieu du bassin. C’est au milieu de ce bassin que Jamal s’est noyé. D’après un témoin rapportant les propos des pompiers et présent sur les lieux, Jamal aurait été aspiré par un siphon situé au centre du bassin de la Maltournée et enclenché par l’ouverture des écluses. Ses amis ont tenté de le secourir mais ne sont pas parvenus à le sauver.
Les pompiers ont mis plus d’une heure à retrouver le corps de Jamal. Sa dépouille a été laissée trois heures durant au soleil sur le bord du Canal avant d’être emportée, sur la demande réitérée des témoins et des soutiens présents sur place.
« Ces morts, nous en tenons votre incurie pour responsable »
Jamal est une des trois personnes mortes noyées dans le canal depuis début avril. Ce dimanche 17 mai à 14h, un hommage a été rendu à Aboubakar Sangaré, également mort noyé. Le jeudi 14 mai dernier, le corps d’une femme a été repêché flottant aux abords du pont du Landy, à Aubervilliers. Nous ne connaissons pas son identité ni les circonstances de sa mort. Ce sont des personnes exilées qui ont donné l’alerte.
Ces morts, nous en tenons votre incurie pour responsable. Elles auraient pu être évitées. Elles auraient dû être évitées. A vous d’empêcher d’autres drames.
Depuis le début de la crise sanitaire, l’Etat et les municipalités d’Aubervilliers, de Paris et de Saint-Denis persistent à repousser des personnes en extrême précarité aux abords du canal Saint-Denis et se renvoient la responsabilité de cette situation.
Des demandeurs d’asile, des personnes sans papiers, des personnes migrantes, hommes, femmes et enfants afghans, somaliens, soudanais, guinéens, égyptiens, ivoiriens, tunisiens, etc. subissent un harcèlement policier constant (amendes, contrôles abusifs) et voient leurs campements systématiquement démantelés, leurs tentes et effets personnels détruits, sans aucune alternative proposée. Depuis le 15 mars dernier, différents collectifs relaient la parole des exilés et alertent sur leur situation catastrophique.
Aucune réponse gouvernementale ou municipale n’a été accordée à ces personnes en très grande précarité. Les personnes migrantes ont dû intégralement compter sur le soutien d’habitant.e.s pour se nourrir et avoir un accès à l’eau potable. De plus, les procédures de demandes d’asile ont été bloquées.
Coupures de robinet aux abords des campements
Durant de longues semaines et malgré nos multiples alertes, en ne procédant pas à la réouverture des points d’accès à l’eau potable et des sanisettes, la mairie du Paris a privé des milliers de personnes sans abris qu’elle n’avait pas pris en charge, du minimum de dignité. La mairie d’Aubervilliers a procédé à des coupures de robinet aux abords des campements de rue informels et la mairie de St Denis n’a pas installé de rampe d’eau, ni de sanitaires à proximité des campements dans sa circonscription. Les mairies de Saint-Denis, Paris et d’Aubervilliers ont été alertées par leurs élus et administrés, et ce à de nombreuses reprises, depuis le début de la crise sanitaire, sur ces situations catastrophiques. Elles ne pourront pas dire qu’elles ne savaient pas.
Nous, parisien.ne.s, dyonisien.ne.s et albervilarien.ne.s, exigeons du gouvernement et des municipalités qu’ils assument leurs responsabilités et respectent les droits fondamentaux de ces personnes, à savoir :
la cessation immédiate du harcèlement policier, se manifestant notamment par la destruction des campements, des affaires personnelles, des violences physiques et diverses intimidations intolérables,
la mise à l’abri immédiate immédiate, digne et pérenne, respectant les conditions sanitaires liées à la situation de pandémie, en concertation avec les personnes exilées,
la régularisation immédiate de toutes les personnes sans papiers, comme le Portugal a pu le faire,
En mémoire de Jamal et à la demande de sa famille, nous demandons aux pouvoirs publics la prise en charge du rapatriement de sa dépouille en Algérie afin qu’il soit, selon leurs vœux, inhumé auprès des siens.
Que la terre lui soit légère ainsi qu’à toutes les victimes de la violence institutionnelle.
Des habitant.e.s et collectifs solidaires
Premières organisations signataires :
UCL Saint Denis
Timmy - Soutien aux Mineurs Exilés
Les midis du MIE
Droit au Logement (DAL)
La CSP75
Le CNR (Collectif Nation Refuge)
L’association Sous le Même Ciel
Acceptess-T
MRAP PARIS MRAP de Seine-Saint-Denis
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Photo Dominique Sanchez
- HOMMAGE A AREZKI AMMI] - Saint-Denis
Triste nouvelle d"apprendre que mon ami Arezki est décédé emporté par le COVID-19 que je connais depuis plus de 20 ans.
En effet Arezki a participé de temps en temps aux activités de l'association APCV notamment sur l'immigration et sur l'Algérie.…
J'ai apprécié sa solidarité humaine et culturelle avec sa région d'origine la Kabylie.
En 2016 Il a fait partie de l'équipe de préparation de l'hommage rendu par notre association au militant historique des membres des 22 initiateurs et acteurs de la libération de l'Algérie
Hocine Aït Ahmed le samedi 13 février 2016 à la salle de la Résistance à la mairie de Saint-Denis*.
Tout mon respect pour Arezki ancien conseiller municipal et ex-membre du Parti Socialiste qui a contribué au jumelage entre les villes de Saint-Denis et Larbaa Nat Irathen de la région de Kabylie en Algérie en 1977.
Par ailleurs il a été honoré par l"attribution d'une médaille du courage et dévouement decerné par le ministère de l'intérieur le 25 mai 2017 à la mairie de Saint-Denis.
Également pour son courage face à deux hommes cagoulés et armés pour voler des billets pour la finale de la Ligue des champions entre Arsenal et Barcelone au stade de France en 2006.
En 2007, Areski a sauvé trois vies. Celle d'un homme désespéré qui menaçait de s'immoler par le feu avec un bidon d'essence et celle de deux secrétaires de la ville.
C'est aussi un militant pour les droits des migrants notamment sa solidaires avec les grèves des résidents des foyers SONACOTRA à l'époque aujourd'hui ADOMA.
Arezki repose en paix
Il a été enterré le mercredi 20 mai au cimetiére des joncherolles à Villetaneuse
Condoléances à sa famille et proches
On ne t'oublie pas on transmis aux générations d'aujourd'hui
Rahim Rezigat
Président
Le Moudjahid Omar Boudaoud n'est plus
APS-Publié Le : Dimanche, 10 Mai 2020

ALGER - Le Moudjahid et ancien chef de la fédération de France du Front de Libération Nationale, Omar Boudaoud, est décédé hier samedi dans la soirée à Aix-la-Chapelle en Allemagne à l'âge de 95 ans, a-t-on appris auprès de sa famille.Omar Boudaoud, qui était le dernier chef de la fédération FLN de France (de 1957 à 1962) est né en 1924 dans le village d'Azoubar, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, un village proche de TigzirtSes parents se sont déplacés au village de Tawerga où il a fait l'essentiel de son cursus scolaire pour terminer diplômé en agronomie.Il a adhéré jeune au Parti du Peuple Algérien (PPA) pour activer sous la responsabilité du militant nationaliste Zerouali. Il a été arrêté et emprisonné en 1945 pour avoir pris part aux activités insurrectionnelles en Kabylie. Libéré, il a été vite incarcéré en 1947 pour ses activités au sein de l'Organisation Spéciale (OS).Après le déclenchement de la guerre de libération nationale, il a participé aux côtés de son frère, Mansour Boudaoud, à la collecte des armes au Maroc, avant qu'il ne soit désigné à la tête de la Fédération de France du FLN en 1957 par Abbane Ramdane.Grâce à son sens de l'organisation, il a pu maintenir l'activité du FLN en France pendant cinq années, en ouvrant ce qui est appelé le deuxième front qui a permis à l'Armée de Libération Nationale (ALN) d'organiser des actes révolutionnaires sur les territoires même du colonisateur.
Il a été le principal architecte des manifestations pacifique du 17 octobre 1961 à Paris.
(Voir compte-rendu ci-dessous sur cette page)
Cliquer sur le lien : https://youtu.be/uUZhVOWOE0o?t=30
Respect, honneur et hommage à mon frére de lutte Omar Boudaoud pour l'indépendance de l'Algérie
Il mérite un hommage national
J'adresse mes condoléances à sa famille, ami-e-s et proches
Rahim Rezigat
Président de l'association APCV
Ancien jeune militant du FLN, détenu, insoumis pendant la guerre ad'Algérie en France
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"Il y a 75 ans, 8 mai 1945
Guelma, Sétif et Kheratta un COVID.1945 entre 10 000 et 40 000 morts "
Salah Ghemriche, auteur
COVID 19 ou PAS
On n’oublie pas le passé on transmet
aux générations d’aujourd’hui.
8 mai 1945 : victoire contre le nazisme
Ciné-mémoires partagées sur la participation des étrangers aux deux guerres mondiales
Programme indicatif
-Projection-débat du documentaire APCV, 23 mn "Participation des combattants étrangers, soldats et tirailleurs des pays ex-colonisés" réalisé par Kouider Dimmi
-Projection-débat du doc, 50 mn "Sétif, l'Autre 8 mai 1945 » réalisé par Mehdi Lallaoui
SAMEDI 4 mai à 14h30 2019
Bourse du travail,9 rue Génin 93200 Saint-Denis
COVID COLONIAL - L’Autre 8 mai 1945 :
Sétif, Kherrata, Guelma,...
RASSEMBLEMENT – MARCHE
Mercredi 8 mai 2019 à 12h30
Place de la Résistance et de la Déportation 93200 – Saint-Denis
Ces rendez-vous mémoriels sont à l’initiative des associations APCV et le Cercle de Réflexion Citoyen
Contactez-nous par mail Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
Consulter notre site www.apcv.org
Décès de Denis Goldberg, héros du combat contre l’apartheid
Né en 1933 dans une famille de militants communistes d’origine juive lituanienne, Goldberg a fait partie de la petite minorité de citoyens blancs d’Afrique du Sud engagés dans la lutte contre le régime raciste au pouvoir pendant la plus grande partie du XXème siècle.
Membre du Parti communiste sud-africain clandestin, il est l’un des tout premiers blancs à rejoindre l’African National Congress (ANC) de Nelson Mandela à la fin des années 1950.
Goldberg sera ainsi l’un des accusés du tristement célèbre procès dit de Rivonia, en 1964, où il comparaît pour « haute trahison » aux côtés de Nelson Mandela et de huit autres militants. Six « Noirs », un « Indien » et Goldberg, le plus jeune des accusés, seront condamnés à la détention perpétuelle.
Ségrégation raciale oblige, Goldberg n’est pas envoyé, comme Mandela et ses autres camarades, au terrible pénitencier de Robben Island, mais dans une prison pour Blancs, à Prétoria (la capitale du pays), où les conditions de détention y sont à peine moins cruelles.
Libéré au bout de 22 ans, Goldberg s’exile à Londres, et ne reviendra dans son pays qu’après la chute du système de l’apartheid.
Juif, Goldberg n’acceptait pas plus l’apartheid de l’Etat d’Israël que celui qui avait sévi si longtemps en Afrique du Sud.
“Il ne fait aucun doute pour moi qu’Israël est un Etat d’apartheid. Et je ne permets qu’en mon nom, le même type d’oppression s’exerce contre les Palestiniens. Je me dois de le dire publiquement, tout en m’exprimant avec calme, bien que je sois très en colère », avait-il déclaré, il y a quelque temps, lors d’une conférence du mouvement BDS sud-africain.
“Le lobby pro-israélien ici en Afrique du Sud, que ce soit la Fédération Sioniste ou le Conseil des Juifs d’Afrique du Sud (équivalent local du CRIF, NDLR), essaie de nous faire croire que la question d’Israël-Palestine est une affaire complexe. C’est un mensonge : on est tout simplement en présence d’un groupe dominant, les Israéliens juifs, qui refuse d’accorder l’égalité des droits à la population palestinienne indigène », ajoutait-il, en préconisant le boycott d’Israel, comme il avait appelé à celui du régime d’apartheid sud-africain.
Devenu critique également du gouvernement actuel de l’Afrique du Sud, gangrené par la corruption, Denis Goldberg n’en a pas moins reçu un hommage appuyé des autorités, à l’annonce de son décès.
Décédé le 5 mai, Abdelakder Lamoudi, un des derniers membres du groupe des 22 initiateurs et acteurs de l'indépendance de l'Algérie.Né en 1925 à El Oued, Abdelkader Lamoudi s’implique très jeune dans la lutte pour la libération de l’Algérie et devient membre actif de l’Organisation Spéciale (OS).
Après la décision du PPA-MTLD de dissoudre l’OS, les militants sont revenus à leurs bases, jusqu’au moment où a éclaté la crise au sein du parti, début 1954.
Partisan de l’action armée, Lamoudi a rejoint ses anciens responsables de l’OS qui s’apprêtaient à créer le CRUA (Comité révolutionnaire pour l’unité et l’action). Il prendra part aux côté des 21 autres responsables à la réunion historique des 22 à El-Madania, en juillet 1954. Il fait partie des militants arrêtés le 1er novembre 1954 avant d’être libéré.
Au printemps 1955, il regagne Alger en compagnie du chahid Si El Haouès, en vue de renouer le contact avec d’autres éléments. Fin 1955, il est de nouveau arrêté et incarcéré à la prison Barberousse (Sarkadji). Libéré, il reprend une activité normale de commerçant à Alger tout en poursuivant secrètement ses activités révolutionnaires au sein des cellules du FLN/ALN jusqu’à l’indépendance.
Le défunt a toujours refusé les apparitions publiques et a évité les cérémonies officielles. Il était, avec Athmane Belouizdad, les derniers survivants du groupe qui a déclenché la révolution du 01 novembre 1954.
Respect, honneur et hommage à mon frére de lutte Abdelkader Lamoudi Boudaoud pour l'indépendance de l'Algérie
Il mérite un hommage national
J'adresse mes condoléances à sa famille, ami-e-s et proches
Rahim Rezigat
Président de l'association APCV
Ancien jeune militant du FLN, détenu, insoumis pendant la guerre ad'Algérie en France
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Respect et honneur à IDIR, chanteur algérien d'expression kabyle nous a quitté ce 2 mai 2020 à Paris.
Un chanteur qui a bercé toute génération notamment algérienne.
Une œuvre immortelle qui restera vivante pour les générations futures
C'est un citoyen acteur des échanges et du dialogue des cultures du monde
Nous partageons notre émotion avec nos amies et amis de France, dAlgerie, du Maghreb et d ailleurs. …
IDIR, on ne t'oublie pas on transmet tes chansons populaires pour enrichir le patrimoine culturel mondial.
Nos condoléances à sa famille, proches et ses fans en cette période douloureuse de la double peine
L'association APCV participera à l'hommage qui lui sera rendu dés que cela sera possible.
Rahim Rezigat
Président de l'APCV
Merci de prendre le temps d écouter ce message et cette interprétation d' Idir.
https://www.facebook.com/842346875800459/posts/2938691996165926
Idir est décédé ce samedi soir à Paris, à l'âge de 70 ans, annonce sa famille. Le chanteur algérien était une icône de la chanson kabyle et l'interprète de la chanson "A Vava Inouva".*Fils de berger, né le 25 octobre 1949 dans le village d'Aït Lahcène, village perché sur les monts du Djurdjura1, son milieu familial est imprégné de la tradition et de la culture berbère. J'ai eu la chance d'avoir une grand-mère et une mère poétesses, indique-t-il à un journaliste, on venait de loin pour les écouter. J'ai baigné dans l'atmosphère magique des veillées où l'on racontait des contes et des énigmes. Dans une société de culture orale, la valeur du mot est immense. La capacité à ciseler les mots, à inventer des images, est aujourd'hui encore très prisée chez nous2.
Une grande voix de la chanson s'est éteinte, celle du chanteur algérien Idir. Il s'est éteint, samedi soir à Paris, victime d'une maladie pulmonaire, à l'âge de 70 ans. L'interprète de la célèbre chanson A Vava Inouva était l'un des principaux ambassadeurs de la chanson kabyle à travers le monde.
Celui qui se destinait à être géologue s'est engagé dans la voie artistique presque par hasard alors qu'il a 24 ans. Sur Radio Alger, il remplace au pied levé une chanteuse et sa chanson en langue berbère "A Vava Inouva", qui évoque les veillées dans les villages kabyles, fait le tour du monde à son insu pendant qu'il fait son service militaire.
Diffusée dans des dizaines de pays et traduite en quinze langues, A Vava Inouva est devenue un tube planétaire.
En 1999, il avait publié l'album Identités, où se mélangeaient la musique algéroise et des rythmes empruntés aux genres occidentaux. Il y chantait avec Manu Chao, Dan Ar Braz, Zebda, Maxime Le Forestier, Gilles Servat ou encore l'Orchestre national de Barbès.
En janvier 2018 Idir était revenu chanter à Alger pour la première fois depuis 38 ans. Lui qui militait pour la reconnaissance de l'identité culturelle de la Kabylie était rentré pour le nouvel an berbère .
Dans une interview au Journal du dimanche, en 2019, il avait rendu hommage aux manifestations populaires pour le départ du président algérien Abdelaziz Bouteflika.
*Sources site idir-officiel.fr
Respect et Honneur
Boualem Benkhelouf
Victime du Virus Covid 19 décèdé le 1er mai 2020 à Aubervilliers
C'est avec une grande tristesse d’apprendre le décès d’un grand ami et militant Boualem Benkhelouf.
Je l'ai connu comme militant politique, associatif et antiraciste dans les luttes pour les libertés, l'Egalité
Repose en paix auprès de ta femme Houria et notre ami commun Mouloud Aounit.
Condoléances à la famille et proches
Respect et honneur pour son combat permanent en tant militant notamment syndicaliste, ex-président de l'association 93 au Coeur de la République, passeur de mémoires et récemment maire adjoint de la mairie d'Aubervilliers.
Soyons confinés et solidaires
Rahim Rezigat,
Président de l'APCV
Brahim Bouarram*
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Communiqué de l'Association des Travailleurs Maghrébins en France
Ne pas oublier, pour ne pas effacer
Se souvenir pour prévenir
Se souvenir pour agir
Le devoir de mémoire
Fête du travail 1er mai 2020
*Le devoir de mémoire, 25 ans après, c’est au nom de Brahim BOUARRAM.
Pour un faciès, il a été arraché à sa jeune vie. La haine raciste fomentée par le Front National, a armé les mains de ses assassins.
Le devoir de mémoire, 134 ans après, c’est au nom du premier mai. La date qui rappelle à chacun de nous, que le sang d’ouvriers a coulé, pour que nous jouissions de la journée de travail de huit heures. C’est également, le jour, où Brahim a été sacrifié, jeté à la Seine.
Le devoir de mémoire, 81 ans après, c’est au nom des milliers des victimes du nazisme. Parce que juifs ou parce que tziganes, ils ont été condamnés à l’horreur des camps d’extermination. C’est au nom de cette même logique de supposée suprématie d’une « race », que Brahim a été exécuté.
Le devoir de mémoire, 5 siècles après, C’est au nom des millions d’hommes, de femmes et d’enfants, arrachés à leurs terres, à leurs familles et réduits à l’esclavage. Parce que noirs, ils l’ont été, rejoints aujourd’hui , par ceux qui tentent de traverser la méditerranée pour survivre. Morts et disparus, esclaves et migrants, Brahim a partagé leur sort.
Le devoir de mémoire, aujourd’hui encore, c’est au nom de toutes les victimes de la répression sociale et de la violence policière, citoyens de banlieues pauvres, précaires, sans domiciles fixes, et détenus des prisons de la honte. En temps de pandémie, Mohamed GABSI, à 33 ans, l’a payé de sa vie le 8 avril 2020, suite à une interpellation par la police municipale de Béziers. Le devoir de mémoire par temps de Coronavirus est de vider les Centres de Rétention Administratives (CRA) des migrants et réfugiés qui se retrouvent derrière les barreaux parce qu’ils sont sans papiers !!! C’est d’assurer à ces migrants et réfugiés victimes des politiques de pillage économiques des pays du Sud et des guerres inhumaines à travers la planète, un habitat digne au lieu qu’ils soient dans des taudis et des bidonvilles indignes de la 5ème puissance économique mondiale et le droit d’avoir accès à la santé et au travail comme l’ensemble de la population. C’est aussi et surtout l’obligation de régulariser tous les sans-papiers et de protéger particulièrement les mineurs et les femmes migrantes isolées victimes des trafiquants et des patrons voyous.
Le devoir de mémoire est devoir d’action.
Agir, pour démonter les discours qui fabriquent la peur de l’immigration et de ses enfants, enfants français, désignés comme le problème.
Agir, contre les discriminations aux droits fondamentaux, au logement, au travail, à l’éducation et à la santé. Agir contre la ségrégation, la relégation, la répression, les contrôles en tout genre. Agir contre la xénophobie, l’antisémitisme et l’islamophobie.
C’est agir pour que demain, tous les « Brahim » puissent se promener au bord de la Seine, sans craindre pour leur vie. C’est agir pour l’équité et la justice sociale.
En cette période de confinement nous ne pouvons nous rassembler sur le Pont Carrousel a la mémoire de Brahim BOUARRAM et toutes les victimes du racisme comme les autres années.
Nous vous donnons rdv l'an prochain. Notre combat continue.


Hervé Bourges, ancien dirigeant de TF1, de France Télévisions et du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, s'est éteint à 86 ans. Une figure de la télévision vient de nous quitter.
Le monde des médias est en deuil. Hervé Bourges, grande figure du PAF, est décédé dimanche 23 février à l'âge de 86 ans dans un hôpital parisien comme le rapporte l'AFP. Passé par France Télévisions, TF1, RMC, RFI, Canal+ Afrique, ou encore l’École de journalisme de Lille, ce dirigeant et journaliste à la poigne de fer laisse un grand vide dans le coeur de ses collaborateurs, proches et amis. Très charismatique, Hervé Bourges a marqué comme personne l'audiovisuel français avec ses phrases bien senties. "Je suis le seul qui ait fait un parcours dans l’audiovisuel en le réussissant" ou " Je préfère commander que subir. J’ai le goût du pouvoir, être numéro 2 ou 3 ne m’intéresse pas", n'hésitait-il pas à distiller ici et là.
Un parcours qui force le respect
Diplômé de l’École supérieure de journalisme de Lille (ESJ) en 1955, Hervé Bourges a commencé sa carrière au journal Témoignage Chrétien qui militait contre la guerre d’Algérie. Sans entrer dans le réseau Jeanson, il mettra pendant des années sa personne au service de la lutte. Après l'indépendance, en 1963, Ahmed Ben Bella, le premier président algérien, lui demande de devenir son conseiller. Un poste qu'il accepte. À la suite de son départ en 1965. Cet homme de gauche né à Rennes le 2 mai 1933 entretenait également de belles relations avec des figures politiques françaises comme François Mitterrand ou Jacques Chirac. Ce dernier lui a même proposé de devenir ministre.
Hommage des deux rives
Tout mon mon respect pour son engagement militant et humain et qui mérite un hommage des deux côtés France - Algérie
Je l'ai approché et apprécié par sa présence aux activités de notre association APCV dans le cadre de l'année de l'Algérie en France en 2003.
Rahim Rezigat, président de l'APCV
Le journaliste, figure majeure de la presse française depuis l'après-guerre,
est mort mercredi soir 19 février 2020 à 99 ans.
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Mort de Jean Daniel, fondateur du «Nouvel Observateur»
«Le plus prestigieux journaliste français s’est éteint. Il fut à la fois un témoin, un acteur et une conscience de ce monde.» C’est ainsi que l’Obs, a annoncé sur son site la mort mercredi soir à l’âge de 99 ans de Jean Daniel, cofondateur de l’hebdomadaire en 1964, sous le nom de Nouvel Observateur. Il en a été le directeur de la publication jusqu’en 2008 et continuait d’y écrire en 2019.
Il a été l’ami de Pierre Mendès France, Michel Foucault, François Mitterrand, avec lequel il eut, comme tant d’autres, des relations compliquées, ou Albert Camus, en dépit de leur désaccord sur le dossier algérien.
Egalement écrivain et essayiste, il a signé une trentaine de livres, depuis l’Erreur, roman paru en 1952 salué par Camus, à Mitterrand l’insaisissable en 2016. Ses Œuvres autobiographiques (cinq ouvrages) ont été rassemblées en 2002 en un seul volume de 1 700 pages.
Grands débats de l’époque
Né le 21 juillet 1920 à Blida, élevé dans une famille algérienne de confession juive, Jean Daniel Bensaïd, nom qu’il abandonne après-guerre pour écrire dans Combat sous le pseudonyme de Jean Daniel, est le dernier de onze enfants. Son père sera une figure adorée, s’émerveillant «chaque jour d’être Français». Après avoir combattu dans les rangs de la division Leclerc, il étudie après-guerre la philosophie à la Sorbonne puis entre en 1946 au cabinet de Félix Gouin, président du Gouvernement provisoire. Se situant déjà dans le courant de la gauche non communiste, il fonde en 1947 Caliban, une revue culturelle. Au milieu des années 50, Jean-Jacques Servan-Schreiber l’engage à l’Express où il couvre les «événements» d’Algérie.
En 1964, avec l’industriel Claude Perdriel, il reprend France Observateur qui devient le Nouvel Observateur pour en faire l’hebdomadaire de la «deuxième gauche». «Jamais, nous n’avions pensé que nous réussirions. La formule choisie était assez culturelle, assez intellectuelle pour ne pas dépasser les 40 000-60 000 exemplaires dans le meilleur des cas», dit-il à l’AFP en 2004. En 1974, il tire déjà à 400 000 exemplaires !
Participant à tous les grands débats de l’époque, le magazine défend l’anticolonialisme, publie en une le manifeste des «343 salopes» pour l’avortement, soutient Mendès-France, Rocard puis Mitterrand, polémique avec le Parti communiste.
Sur le Proche-Orient, malgré son «attachement indéfectible à Israël», Jean Daniel qui, selon lui, refusa trois fois un poste d’ambassadeur proposé par le président Mitterrand, considérait que «les Palestiniens avaient droit à un Etat».
«Il s’est moins trompé que les autres»
Après les révélations d’Alexandre Soljenitsyne sur l’existence des Goulags en URSS, il écrit : «Nous ne laisserons jamais à la droite le confortable et unique monopole de la contestation contre les démences des bureaucrates totalitaires.»
Dans un article publié en 1998 lors de la publication de ses Carnets, Libération écrivait : «Une fois évacué le mauvais esprit que suscite son ego légendaire, il faut rendre cette justice au journaliste : oui, il s’est beaucoup moins trompé que les autres. Soumis à la dictature de "l’événementiel", les éditorialistes ne relisent pas toujours leurs œuvres sans regrets. Jean Daniel peut se retourner avec le sentiment de ne pas s’être fourvoyé face aux enjeux majeurs de son époque.» On y trouvait aussi cette phrase de Jean Daniel : «L’homme de gauche que je suis n’a jamais partagé les fascinations qui conduisent à une abdication de la liberté.»
A Libération qui dressait son portrait en 2000, il disait aussi : «Me courber devant quelqu’un m’est impossible. Même devant le premier personnage de l’Etat.» Libération du 20 janvier 2020
A Bernard GERLAND
Décèdé le 11 février 2020
TréS ému et triste d'apprendre le décès de mon ami Gérard GERLAND, passeur de mémoire.
Je salue ta mémoire traduite dans ta piéce de théâtre "Ma guerre d'Algérie" à Paris que j'ai appréciée
accompagnée de ton livre sur le même sujet.
Je salue également ton courage pour ta remise en cause pendant ton service militaire que tu as exprimé aux
divers témoignages d'appelés, pieds noirs, harkis et algériens dont le mien pendant la guerre d'Algérie que
nous avons transmis ensemble dans les lycées notamment en région lyonnaise dans un esprit de partage (et
non revanchard) des mémoires apaisées pour la Réconciliation entre les peuples algérien et français tout
particuliérement entre les jeunes des deux rives.
Repose en paix
Condoléances à sa famille et proches
Mahfoud Rezigat
(Rahim, surnom de clandestinité)
Ancien jeune militant du FLN, détenu et insoumis pendant la guerre d'Algérie
Invitation
-----Le Théâtre Gérard Philipe - centre dramatique national de Saint-Denis et l’Agence de Promotion des Cultures et du Voyage*vous invitent (dans la limite des places disponibles) à l’une des représentations du spectacle
ET EL COEUR FUME ENCORE… consacré à la guerre d'Algérie entre le 7 et le 20 décembre 2019.
Vous trouverez toutes les informations concernant le spectacle (dates de représentations, projections, table-ronde, conférence et projection sur la guerre d’Algérie) en PJ ou bien sur le site du théâtre :Pour bénéficier de ces billets, il vous faudra :- Absolument réserver au plus tôt auprès de l’APCV par mail à Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. en choisissant la date de votre venue (attention, relâche les mardis et les
représentations du dimanche ont lieu à 15h30) et indiquer le code APCV - TGP
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*Agence de Promotion des Cultures et du Voyage*18 impasse Picou 93200 Saint-Denis
Tél : 0 1 48 13 08 00 Mobile : 06 20 34 00 36 http://www.apcv.org apcv.cultures@gmail.com
*L'association APCV à but non lucratif, fondée en mars 1991, n'est pas une agence de voyage mais elle organise ou négocie des circuits culturels pour favoriser les rencontres avec les acteurs du dialogue des cultures et du développement local. Voir notre concept sur notre site : www.apcv.org
Notre devise " J'apprécie davantage mon voisin depuis que je m'intéresse à sa culture"Afin de contribuer ensemble au respect de l'environnement, merci de n'imprimer ce courriel que si nécessaire


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Le 3 décembre 1983 à Paris, cent mille personnes environ accueillent la Marche pour l’égalité et contre le racisme dans une ambiance de fête. Partie de Marseille le15 octobre 1983 dans l’indifférence quasi-générale, la Marche est peu à peu devenue un événement politique historique. Il sera considéré comme un acte fondateur pour vivre ensemble avec nos diversités,...
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COMMUNIQUE DE PRESSE
Pour diffusion immédiate
Paris, le 13 novembre 2019
Décret du 12 novembre 2019 portant suppression du Comité national pour la mémoire et l'histoire de l'esclavage
Après 15 ans d’activités, le Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage (CNMHE) cesse d’exister. Il est remplacé par la Fondation pour la mémoire de l’esclavage.
Instance consultative nommée par décret du Premier ministre, le Comité, composé de seize membres, peut se prévaloir d’un bilan riche de réalisations parmi lesquelles :
Institution de la journée nationale de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions (décret n°2006-388 du 31 mars 2006) et de la journée nationale en victimes de l’esclavage (loi n°2017-256 du 28 février 2017).
Contribution à l’organisation des cérémonies nationales en présence du président de la République, du président du Sénat et du Premier ministre. Création du prix de thèse.
Organisation d’une exposition annuelle d’une quinzaine de panneaux.
Création en 2014-2015 du concours pédagogique national « La flamme de l’égalité » (plus de 5 000 candidats cette année).
Création d’un label, très sollicité par les organisateurs de manifestations mémorielles, et soutien aux associations.Organisation de rencontres scientifiques.
Contribution à la création de la plateforme numérique Joconde qui recense, dans les musées nationaux, plus de mille œuvres d’art en relation avec l’esclavage.
Contribution au renforcement dans les programmes scolaires de l’histoire de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions.
Contribution à la création de la Fondation pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage.
À l’heure du bilan, le Comité peut s’enorgueillir de ce travail réalisé avec conviction et humilité et dans le cadre d’une frugalité budgétaire (moins de 40 000 euros de budget par an).
L’action du CNMHE a toujours été guidée par la volonté de promouvoir une politique mémorielle ambitieuse. Prise en compte de toutes les mémoires, sensibilisation de la jeunesse,
reconnaissance au plus haut niveau de l’État : ce triptyque a été décliné lors de toutes les journées de commémoration organisées par le Comité.
Le CNMHE salue la création de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage. Dotée de nouveaux moyens, cette nouvelle structure sera à même de poursuivre et d’amplifier les acquis de ces quinze dernières années.
Pour répondre aux attentes de plus en plus importantes des publics, le CNMHE souhaite également que la Fondation innove aussi bien dans l’accompagnement du travail de mémoire et de la recherche scientifique que dans la
défense des patrimoines matériels et immatériels. La diffusion, notamment par l’éducation, de l’histoire des traites, de l’esclavage et de leurs abolitions constituera aussi l’un des grands enjeux de cette nouvelle étape.
Chargée de communication du CNMHE
Magalie Limier
Tel : 0153692488 /0622446418
Mail : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

HOMMAGE A MOULOUD AOUNIT
Afin de rendre hommage à notre ami Mouloud AOUNIT, ancien Président de notre association et du MRAP, décédé le Samedi 10 août 2012, l’association « 93 au Cœur de la République » organise une cérémonie de recueillement à l’occasion du 7ème anniversaire de son décès,le samedi 10 août 2019 à 14h au cimetière communal d’Aubervilliers, 52 bis rue Charles Tillon.
Boualem BENKHELOUF
Président de l’Association « 93 au cœur de la République »
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Mémoires partagées
Saint-Denis
Rachid Taha "a porté haut les couleurs de la France multiculturelle", témoigne son amie, l'écrivaine Brigitte Giraud
Après l'annonce mercredi de la mort du chanteur Rachid Taha, figure du rock français des années 1980, son amie l'écrivaine Brigitte Giraud se souvient d'un homme "de très grande classe" et avec un "grand sens du partage".

C'était "un enfant de Lyon qui a porté haut les couleurs de la France multiculturelle", a réagi l'écrivaine Brigitte Giraud, sur franceinfo, après la mort mercredi 12 septembre du chanteur Rachid Taha, figure du rock français des années 1980.
"Je suis très secouée", a avoué son amie Brigitte Giraud. "C'est quelqu'un qui a insufflé dans le rock français, dès le début des années 1980, quelque chose de nouveau : un mélange de musique traditionnelle arabe, berbère, avec le rock et qui donnait beaucoup d'énergie."
"Il avait créé un lieu alternatif à Lyon ouvert à tout le monde, la boîte de nuitLe Refoulé, un lieu ouvert notamment aux personnes issues de l'immigration, à un temps où ces lieux leur étaient parfois fermés", a raconté Brigitte Giraud. Pour elle, le rockeur décédé à 59 ans avait "un rapport apaisé au clash, à l'image de la chanson Douce France à prendre aussi au second degré, qui traite en filigrane de la question de l'intégration".
Elle s'est souvenu aussi d'un homme "très reconnu à l'international, il a travaillé notamment avec Brian Eno ou Steve Hillage. Un homme de très grande classe et avec un grand sens du partage"
L'association APCV l'a reçu en concert à Saint-Denis
MAURICE AUDIN : SON ASSASSINAT PAR L'ARMEE FRANCAISE
ENFIN RECONNU COMME CRIME D'ETAT
selon la déclation d'EMMANUEL MACRON
président de la REPUBLIQUDE
le 13 septembre 2018.
NOtre revendication : la RECONNAISSANCE DU COLONIALISME COMME CRIME
CONTRE L'HUMANITE
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Déclaration de l’Association Maurice Audin
Le 11 juin 1957, à Alger, Maurice Audin était enlevé par des parachutistes français. Détenu, torturé, il a été assassiné et l’armée a fait disparaitre son corps. Pendant 57 ans, la raison d’état a imposé la thèse officielle de l’évasion. Plus de 60 ans ont passé, l’association Maurice Audin attend une déclaration du Président de la République reconnaissant non seulement la détention de Maurice Audin par l’armée mais aussi qu’il a été torturé et que son assassinat est bien un crime d’Etat. Une telle déclaration permettrait de montrer que l’État libère désormais la parole, suscite des témoignages et ouvre la voie à de nouvelles investigations pour établir ce qu’a précisément subi Maurice Audin à compter du 11 juin 1957.
Pour soutenir cette exigence nous organiserons un rassemblement le 11 juin 2018, à 18h, Place Maurice Audin à Paris Ve.
Après le dépôt d’une gerbe l’association Maurice Audin exposera ses exigences. Nous espérons que cette initiative sera soutenue et relayée par de nombreuses associations, mouvements et partis.
Paris le 26 mai 2018
Plus d’une cinquantaine de personnalités, historiens, politiques, juristes, journalistes et cinéastes, ont demandé au président Emmanuel Macron de reconnaître la responsabilité de l’Etat français dans l’assassinat par l’armée française de Maurice Audin en juin 1957."Le 11 juin 1957, pendant la bataille d’Alger, Maurice Audin, mathématicien communiste de 25 ans, était arrêté par les parachutistes du général Massu devant sa famille, avant d’être torturé. Le jeune assistant à la faculté d’Alger n’en est jamais revenu, et l’armée française a fait disparaître son corps", ont d’emblée rappelé les signataires de la lettre ouverte adressée au président Macron.
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La mémoire collective les a quasi oubliés. Et pourtant, ils sont près de 500 000 à avoir été mobilisés pour venir combattre au coeur de la barbarie européenne,
à souffrir pour certains de la rudesse de l'hiver 1917, à découvrir l'atrocité des combats de tranchées... et à libérer la France.
Voyage mémoires partagées plurielles *
Contre l’OUBLI
Programme
Hommage à Simone Veil et aux oubliés de la guerre les combattants étrangers
d’ici et d’ailleurs Africains, Antillais, Asiatiques, Espagnols, Maghrébins, Roms,….
Dimanche 3 décembre 2017
Hommage aux oubliés de la guerre les combattants étrangers d'ici et d'ailleurs : Africains, Antillais, Asiatiques, Espagnols, Maghrébins, Roms,...
La mémoire collective les a quasi oubliés. Et pourtant, ils sont près de 500 000 à avoir été mobilisés pour venir combattre au coeur de la barbarie européenne,
à souffrir pour certains de la rudesse de l'hiver 1917, à découvrir l'atrocité des combats de tranchées... et à libérer la France.
Voyage mémoires partagées plurielles *
Contre l’OUBLI
Saint-Denis : Départ en bus 8h30 - Retour à 19h.
Rendez-vous à 8h30 devant la mairie, place Jean-Jaurès métro Basilique Saint-Denis
Visite des lieux mémoriels école JeanVilar, Place de la Résistance et de la Déportation
Drancy : Visite du camp de déportation des juifs dont Simone Veil
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La station du métro Europe, sur la ligne 3 ainsi que la place du même nom, ont été rebaptisées "Simone-Veil" décédée en juin, entrée au Panthéon le 1 juillet 2017
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Bobigny : Cimetière Franco-Musulman et l’hôpital Avicenne - Gare de Bobigny
Meaux : Visite libre du musée de la grande guerre. Pause repas libre
* Participation aux frais : 15€
PAF : 10€ adhérent, associations, demandeur emploi, jeunes - 21 ans et retraités
Réservation obligatoire par mail Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
Paiement sur www.apcv.org / mémoires partagées par chèque ou à déposer
Association APCV
18 impasse Picou
93200 Saint-Denis
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M. Ali Haroun à notre forum de la mémoire :
« les valeurs de la révolution algériennes sont universelles »
Durant la glorieuse Révolution de Novembre, ses artisans avaient pris la décision d’ouvrir, au cœur de la métropole, un second front.
PUBLIE LE : 17-10-2017 | 0:00 EL MOUJAHID
Durant la glorieuse Révolution de Novembre, ses artisans avaient pris la décision d’ouvrir, au cœur de la métropole, un second front. Objectifs, transférer la lutte armée sur le territoire du colonisateur, et encadrer les 300.000 Algériens issus de l’émigration. Et si l’action de la 7e Wilaya a réussi au cœur de l’Hexagone, c’est grâce à une organisation polico-militaire redoutable et aux amis de la Révolution organisés en Réseaux.
Le 17 octobre 1961, à Paris, capitale des droits de l’homme, des dizaines de milliers d'Algériens manifestent pacifiquement contre le couvre-feu qui les vise depuis le 5 octobre et la répression organisée par le préfet de police de la Seine, Maurice Papon. La réponse policière sera terrible. Des centaines d’Algériens sont exécutés. Des corps sont retrouvés dans la Seine. L’horreur rappelle les massacres du 8 mai 1945. Si, à l’époque, la censure est instauré comme raison d’État, des voix d’anticolonialistes s’élèvent pour dénoncer cette barbarie. Les anticolonialistes qui ont soutenu la cause algérienne sont très nombreux. Et, justement, pour la commémoration de cette journée, baptisée journée de l’Emigration, le Forum de la Mémoire d’El Moudjahid, initié en coordination avec l’association Machaâl Echahid, a remis au jour les sacrifices de ce que l’on appelait les «Porteurs de valises». Parmi les réseaux de soutien à la Révolution, les plus connus, c’est le réseau Jeanson. Un réseau fondé par le philosophe Francis Jeanson, le 2 octobre 1957. Constitué de 500 membres, ce réseau se chargera, jusqu’à son démantèlement par les services français en février 1960, à héberger en secret les militants du FLN, transporter les armes et les fonds collectés auprès de la communauté algérienne en France et en Europe. Pour évoquer le souvenir de ces hommes et de ces femmes, qui, par devoir de lutte contre la servitude coloniale, se sont rangés aux côtés d’une cause juste, qui mieux que Ali Haroun et Akila Ouared. Le premier a été un des dirigeants de la Fédération de France du FLN, et la moudjahida qui a été agent de liaison activant dans la Wilaya 7. Plus de 60 ans après, Akila Ouared est toute intimidée devant Ali Haroun, qui a été son supérieur durant la guerre de Libération. «Le frère est là pour en témoigner», c’est l’expression qui revient sans cesse dans la bouche de cette militante de la première heure. Dans son récit, devant des élèves du centre de formation professionnelle Hassiba- Ben-Bouali, elle dit qu’elle a compris l’horreur du colonialisme, le 8 mai 1945. Elle n’avait que 9 ans, mais le génocide à ciel ouvert commis par les forces coloniales avait éveillé en elle un sentiment d’injustice.
À l’école, on lui apprenait que nos ancêtres étaient des Gaulois, les Algériens étaient appelés à défendre la France contre les nazis. Mais, ce 8 mai 1945 a fait découvrir le vrai visage de la France coloniale. Le peuple algérien avait compris que la libération ne passe pas par des promesses, mais par une lutte armée. En France, Akila Ouared, fille de syndicaliste, adhère à la Fédération de France du FLN. Avec d’autres femmes, elles sont agents de liaison, porteuses de valises et même poseuses de bombes contre des cibles stratégiques.
L’objectif n’était pas de s’attaquer au peuple français, mais d’attirer l’attention sur les souffrances du peuple algérien spolié de ses terres, de son identité. Pour Mme Ouared, la Wilaya VII a été une grande école d’apprentissage dans la stricte clandestinité, mais qui a permis aussi d’acquérir un sens élevé de la fraternité.
Ces femmes, sous la bannière du FLN, ont mené leur front sur le sol français, comme elles ont réussi à faire adhérer à la cause algérienne, des intellectuels et des artistes français.
Des humanistes, comme Francis Jeanson, qui, disait-il, voulait «libérer la France de sa boursouflure coloniale». Et ils étaient nombreux, ceux qui se considéraient comme l’honneur de la France. Et à propos de ceux qui se présentaient comme l’autre face de la France, Ali Haroun, responsable de la Fédération de France du FLN, leur a rendu un hommage appuyé. Ces hommes et ces femmes ont gagné le titre d’amis de la Révolution, car ils qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour apporter aide et assistance aux militants algériens en France, et dans d’autres capitales européennes. Tous ces hommes et femmes sont venus de divers horizons, le monde du cinéma, du barreau, intelligentsia, dont des professeurs à la Sorbonne… et notamment le philosophe Francis Jeanson, qui avait commencé à alerter l’opinion française sur ce qui se passait en Algérie dès 1955, avec son livre l’Algérie hors la loi. Ali Haroun dit que le soutien indéfectible apporté par Francis Jeanson et ses amis à la cause algérienne, dès 1957, à travers le réseau des porteurs de valises, reflétait l’adhésion d’hommes libres à une Révolution humaniste.
Il est également revenu sur l’engagement désintéressé d’Européens envers la cause algérienne, en mettant en exergue les sacrifices et le courage dont ils avaient fait preuve, parfois au péril de leur vie, en abritant chez eux des militants activement recherchés par la police. «Ils nous assuraient l’hébergement, le transport et la collecte d’argent.»
À ce sujet, il rappelle le soutien apporté par Henri Curiel, ce juif égyptien, militant communiste et anticolonialiste. «Grâce à lui, dit Ali Haroun, car il était le fils d’un banquier, nous avons pu transférer l’argent des cotisations vers des banques suisses.»
Et de là, l’argent était acheminé vers le Caire, Tunis et la Syrie. Ali Haroun évoqua les autres réseaux de soutien, dans d’autres pays européens, en Belgique, en Suisse en Tchécoslovaquie... par ailleurs, Ali Haroun dit que les cotisations de l’émigration, estimées à 20 millions de francs en 1957, avaient atteint, entre 1958 et 1959, 600 millions de francs. C’est ce qu’a constitué le nerf de la guerre. En conclusion, Ali Haroun dit : «La Révolution algérienne est une grande épopée, avec une dimension universaliste.»
Nora Chergui
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D.RLe politologue Olivier Le Cour Grandmaison a indiqué que les massacres du 17 octobre 1961 de civils algériens à Paris «sont aujourd’hui connus et doivent être maintenant reconnus par l’État français, responsable et coupable».
«Ces massacres sont aujourd’hui connus, ils doivent être maintenant reconnus par les plus hautes autorités de ce pays. Responsable et coupable, l’État doit en effet réparation à celles et à ceux qui ont été assassinés, et à leurs descendants», a souligné le maître de conférences en science politique, dans une tribune, à l’occasion du 56e anniversaire de ce véritable massacre, «le plus important de l’après-guerre». «Cela passe, entre autres, par la reconnaissance qu’un crime d’État a bien été perpétré en ces journées d’octobre 1961», a ajouté le co-auteur de l’ouvrage collectif, Le 17 octobre 1961 : Un crime d'État à Paris (La Dispute, 2001). Ce spécialiste de l’histoire coloniale française a rappelé que, ce jour-là, des manifestants ont été tués par balles, d’autres froidement assassinés dans la cour même de la préfecture de police de Paris, certains jetés vivants dans la Seine ou encore frappés à mort, après leur arrestation et leur transfert au palais des Sports, au parc des Expositions et au stade Coubertin, devenus, pour l’occasion, autant de lieux de détention. «Là, dans des conditions effroyables, des milliers de "FMA" (Français musulmans d’Algérie) furent parqués, battus et longtemps laissés sans nourriture et sans soin au milieu des excréments qui s’accumulaient. Quoi qu’ils fassent, les policiers savaient être couverts par le préfet qui, peu de temps auparavant, leur avait tenu ce langage : "Pour un coup reçu, nous en porterons dix"», a-t-il encore rappelé, relevant que de telles méthodes «ne sont pas inédites».
Pour lui, «elles relèvent d’une terreur d’État appliquée depuis longtemps en Algérie, réactivée à la suite du déclenchement de la guerre le 1er novembre 1954, puis importée en métropole où la torture, les arrestations arbitraires, les disparitions forcées et les exécutions sommaires ont été courantes». (APS)
Paris : Rassemblement le mardi 17 octobre 2017 à 18h, pont Saint-Michel, métro Saint-Michel
HOMMAGE à Amar OUZEGANE
- Né le 7 mars 1910 à Alger (Algérie)
- Décédé le 5 mars 1981 à Alger (Algérie)
La lutte anticoloniale débute dans les rangs du syndicalisme, pour ce garçon qui a reçu, de sa mère, sa première leçon d’éducation politique. Si à l’école, on lui inculquait l’histoire des Gaulois et de l’Afrique romaine, à la maison, sa mère rétablissait l’équilibre perdu.
Elle ne manquait jamais de lui montrer les titres de propriété des terres que la France coloniale avait spoliées à son grand-père, parce qu’il avait osé prendre les armes contre l’oppresseur.
C’est sa mère aussi qui l’abreuvait des miracles de la grande époque du prophète, des légendes de Seyyed Ali et des souvenirs de Cheikh El Haddad.
Et si, pour certains, communiste rimait avec athée, Amar Ouzegane, qui, fort de son éducation, écrivait des articles dans le Jeune Musulman, était un musulman convaincu tolérant et ouvert. Pour lui, l’Islam n’est pas une idéologie totalitaire. Et tout le monde s’étonnait de voir un révolutionnaire moderne étudier le Coran et le Marxisme. Sur les pages du Jeune Musulman, il avait écrit: «C’est un fait indéniable qu’en Algérie, la fidélité rationnelle à l’Islam est l’expression d’un patriotisme des plus purs. L’Algérie est une terre d’Islam. Jamais elle n’acceptera de devenir une terre franco-chrétienne.» Il était aussi un partisan obstiné de la langue arabe.
A ce sujet, il a écrit: « La fidélité à la langue du Dhad, lettre de l’alphabet uniquement en arabe et en kabyle, c’est le refus opiniâtre à toute francisation... C’est l’expression du patriotisme le plus pur. C’est l’incorruptibilité de l’Algérien, de son individualité, de sa personnalité, de sa nationalité.» Pour ce militant, le berbérisme en soi, vu sous l’angle culturel, constitue un des aspects de l’originalité algérienne. Pour lui, «le colonialisme n’a jamais cessé de prôner le berbérisme, non comme un problème linguistique et culturel, mais comme une idéologie rétrograde, anti-arabe, antimusulmane et antinationale.»
En dépit de toutes étiquettes collées à ce militant de la première heure, l’histoire retiendra qu’il a été un des rédacteurs de la plateforme du Congrès de la Soummam. Puis à l’aube de l’indépendance, il figurera sur la liste du premier gouvernement de l’Algérie indépendante Nora Chergui
Boîte de réception
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7 févr. 2016 17:04
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Hommage à Hocine Aït Ahmed
L'Association APCV invite les originaires et ami-es de l'Algérie à rendre un hommage à Hocine Aït Ahmed décédé le 23 décembre 2015 à l'âge de 89 ans à Lausanne (Suisse)*
Témoignages :
Rahim Rezigat, ancien responsable du FLN France, président de l'APCV
Mohamed Harbi, ancien responsable du FLN, historien, universitaire
Ibelkissene Mouloud, ancien officier de l'ALN (Armée de Libération Nationale)
Ali Guenoun, historien,
Salma Boukir, militante associative,
Arezki Ammi, ancien membre du FFS,
Nora at Brahim, chanteuse, poète
Mahieddine Ouferhat, ancien président du FFS
Invités :
Didier Paillard, maire, vice-président de Plaine commune
Patrick Braouezec, président Plaine commune
Mathieu Hanotin, député
Mahmoud Massali, consul d'Algérie à Bobigny
Chafia Mentalecheta, Députée algérienne
Samedi 13 février 2016 à 14h00
Hôtel de ville, salle de la Résistance
Place Jean Jaurès 93200 Saint-Denis
Métro Saint-Denis Basilique ligne 13
TramT8, bus 153, 253, 239 arrêt médiathèque, légion d'honneur
Réservation obligatoire dans la limite des places disponibles
par mail : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. ou par SMS : 06 20 34 00 36
+ d'infos sur www.apcv.org
*Né le 20 août 1926, enterré le 1er janvier 2016 dans son village natal Aït-Yahia en Algérie
Il était le dernier membre en vie des neufs du FLN ( Front de Libération Nationale) « fils de la Toussaint » des responsables historiques ayant déclenché la guerre de libération de l'Algérie contre la France coloniale.
Fondateur du FFS (Front des Forces Socialistes)


Le 8 mai 1945, le Nord constantinois, quadrillé par l’armée, s’apprête, à l’appel des AML (Amis du Manifeste de la Liberté) et du PPA (Parti du peuple algérien), à rappeler à la France et à ses alliés les revendications nationalistes, et ce par des manifestations pacifiques. La France réaffirme alors dans le sang sa domination coloniale en Algérie : 45.000 morts à Sétif, Guelma, Kherrata et dans tout le Constantinois.
La répression, conduite par l’armée française, mais aussi par des milices européennes déchaînées, est d’une violence inouïe : exécutions sommaires, massacres de civils, bombardements de mechtas en bordure de mer par des bâtiments de guerre. Le comble de l’horreur est atteint lorsque les automitrailleuses font leur apparition dans les villages et qu’elles tirent à distance sur les populations qui fuient vers les montagnes.
De nombreux corps n’ont pu être enterrés ; ils sont jetés dans les puits, dans les gorges de Kherrata. Des miliciens utilisent les fours à chaux pour faire disparaître des cadavres. Les témoins rapportent l’insupportable odeur de chair brûlée et l’incessant va-et-vient des camions venant décharger les cadavres, qui brûlaient ensuite en dégageant une fumée bleuâtre : " À Kef-El-Boumba -
témoigne un habitant - j’ai vu des Français faire descendre d’un camion cinq personnes les mains ligotées, les mettre sur la route, les arroser d’essence avant de les brûler vivants".
L’armée organise des cérémonies de soumission où tous les hommes doivent se prosterner devant le drapeau français et répéter en choeur : "Nous sommes des chiens et Ferhat Abbas est un chien".
Le Parti Communiste Français qualifiera les chefs nationalistes de "provocateurs à gages hitlériens" et demandera que "les meneurs soient passés par les armes".
Ce 8 mai 1945, en Algérie, la guerre de libération a bel et bien commencé
De Al-Thawra news!
Saint-Denis :
Projection-débat :
Les Amis du Monde Diplomatique vous invitent à une projection-débat :
« L’autre 8 Mai 1945 : Sétif, Guelma, Kherrata, histoire d’un crime d’Etat »
Avec : Mariem Hamidat, réalisatrice et Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire.
« Mémoires du 8 Mai 1945 » : film-documentaire réalisé en 2007.
Ce documentaire-film est riche en témoignages de personnes ayant vécu le drame du 8 mai 1945 dans plusieurs régions de Sétif, Amoucha, Ain El Kebira, Ain Sebt, Kherrata, Melbou, ainsi que de certaines personnalités comme le président de la fondation 8 mai 1945 M. Bachir Boumaza et le journaliste américain Landrum Bolling qui était sur place le jour des massacres.
En 2015, le conseil municipal de Paris a demandé à l’unanimité au chef de l’Etat de reconnaître ces massacres comme crime d’Etat. Des vœux dans ce sens ont été adoptés par les villes de Rennes, de Nanterre et d’Ivry-sur-Seine.
Le 14 avril 2015, un collectif Unitaire pour la reconnaissance des crimes d’Etat de 1945 en Algérie (Sétif, Guelma, Kherrata) s’est constitué. Outre cette reconnaissance, il demande : l’ouverture de toutes les archives, l’inscription dans la mémoire nationale de ces événements par le biais de gestes forts des plus hautes autorités de l’Etat et un soutien à la diffusion des documentaires relatifs aux événements dans l’Education Nationale comme dans les médias publics.
L'association A PCV sera présente à cette rencontre.
Entrée libre et gratuite, sans réservation
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www.amis.monde-diplomatique.fr
www.cie-joliemome.org
https://www.facebook.com/amis.diplo.75/
**********Voyage MEMOIRES PATAGEES************
Cultures de la PAIX et de la NON VIOLENCE
Sur les traces des personnages célèbres
L'Emir Abdelkader
Résistant, défenseur des Chrétiens, homme de Paix
Détenu avec sa famille de 1848 à 1852
Jardin d'orient crée par Rachid Koraïchi, plasticien
Henri d’Orléans, duc d'Aumale, Il se distingue lors de la prise de la smala d'Abdelkader (16 mai1843). il est nommé commandant de Constantine. Il dirige l'expédition de Biskra (1844). Il prend part à la pacification dans les Aurès.
Léonard de Vinci, né à Toscane le 5 avril 1452, philosophe, il peint le portrait de Mona Liza, la célèbre « Joconde » Il est mort et enterré le 2 mai 1519, à Amboise.
**********Voyage MEMOIRES PATAGEES************
Visite Château AMBOISE en BUS*
Samedi 19 novembre 2016
Départ 8h précise-Retour 20h
RDVous départ du BUS devant la Bourse du travail
9 rue Génin 93200 Saint-Denis Métro Porte de Paris L13
PAF + entrée, visite libre sans repas *:
25 €, adhérent-es, associations, moins de 21 ans, étudiants, retraités
Tarif plein : 30€, 35€ après
Paiement sur place (toute place réservée est dûe)
RESERVATION IMPERATIVE dans la limite des places disponibles
00 33 (0)6 99 48 69 92 - 00 33 (0)6 20 34 00 36
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Offre de bienvenue un livre collectif : l'Algérie 1962-1992
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L'émir Abdelkader : le faucon du désert
Le livre de l’écrivain anglais, Wilfrid Scawen Blunt, sur l’émir Abdelkader qu’il a intitulé « Le faucon du désert : Abdelkader et l’occupation française de l’Algérie », traduit en arabe et préfacé par le président Abdelaziz Bouteflika, paraîtra prochainement en Egypte, au centre El Ahram, a indiqué l’agence APS qui cite le journal égyptien.
Le directeur d'Al-Ahram Center for Publishing and Translation et le traducteur égyptien Sabri Mohammad ont récemment signé le contrat relatif à ce livre consacré au fondateur de l'Etat algérien moderne et leader de la résistance dans l'ouest algérien durant l'occupation l'Emir Abdelkader (1808-1883).
Lors d'un périple en Algérie en 1874, l'écrivain anglais Wilfrid Scawen Blunt Desert hawk a eu beaucoup de sympathie pour la population locale qui subissait l'oppression et le joug de l'occupation française. L'amour voué par la population à son héros, l'Emir Abdelkader, a suscité l'admiration de l'orientaliste.
Ecrivain, poète et orientaliste, Wilfrid Scawen Blunt a effectué de nombreux périples au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, notamment en Algérie, dont il défendait les populations et les cultures.
Il était surtout un fervent opposant à l'impérialisme occidental. Ses écrits (prose et poésie) en témoignent.
"The Future of Islam" (1882), "Secret History of the English Occupation of Egypt" (1907), "Atrocities of Justice under the English Rule in Egypt" (1907), "Gordon at Khartoum" (1911) et "The Poetical Works" (1914) sont quelques uns de ses ouvrages.
Info mémoire du mois d'août 2016
I Have a Dream " j'ai un rêve" est le plus célèbre discours de Martin Luther King devant 250 000 manifestants
Il l'a prononcé le 28 août 1963 à l'occasion d'une marche pour l'emploi et la liberté à Washington, devant le Lincoln Memorial.
Dans ce discours, il évoque l'idée d'une Amérique fraternelle, où les Noirs et les Blancs pourraient vivre ensemble en harmonie et avec les mêmes droits civiques.
À cette époque, les Noirs américains étaient encore victimes de la ségrégation raciale. Mais dès l'année suivante, les premières lois civiques furent adoptées, interdisant toute discrimination au niveau des élections, de l'emploi ou dans les établissements publics (juillet 1964), tandis que Martin Luther King devint le plus jeune prix Nobel de la Paix en récompense de son action dans la non-violence. D'autres suivront par la suite.
Martin Luther King Jr., né à Atlanta le 15 janvier 1929 et mort assassiné le 4 avril 1968 à Memphis, est un pasteur baptiste afro-américain, militant non-violent pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis, pour la paix et contre la pauvreté.
L'association APCV a proposé à la mairie de Saint-Denis qu'une rue , espace scolaire ou culturel en sa mémoire au quartier Franc Moisin - Bel Air, suite à une pétition des 700 habitants en 2009.
Nous renouvellerons cette demande pour avril 2017, mois de son assassinat.
La cinémathèque d’Alger rend hommage à Roger Hanin
ALGER- Une rétrospective cinématographique dédiée au défunt acteur, réalisateur et comédien français né en Algérie, Roger Hanin, a été inaugurée samedi 4 avril 2016 à la cinémathèque d’Alger.
Organisé par l’Institut français d’Alger, cet hommage a été inauguré en présence de l’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, du directeur de la cinémathèque algérienne, Lyes Sémiane, et de la fille de l’acteur disparu en février 2015, Isabelle Hanin.
S’exprimant avant la projection du film "Soleil" réalisé par le défunt, Isabelle Hanin a qualifié ce film de l’£uvre "la plus personnelle" de son père, et dans laquelle il a mis en scène"son enfance pauvre mais heureuse" dans la capitale algérienne.
Isabelle Hanin a également évoqué l'"engagement tant politique que sociétal contre toutes formes de discrimination" de son père qui trouve, a-t-elle expliqué, "son origine dans son enfance et son adolescence" à Alger et dans "l’antisémitisme" dont il été victime durant la seconde guerre mondiale.
Sorti en 1997, "Soleil" est le dernier film réalisé par Roger Hanin. Il y revient notamment sur son enfance algéroise en rendant hommage à sa mère, incarnée à l’écran par la grande actrice italienne Sophia Loren.
Cinq autres films dont "Train d’enfer" (1984) et le "Grand pardon" (1982) ainsi qu’une pièce de théâtre seront diffusés à la cinémathèque d’Alger et à l’Institut français à l’occasion de cette rétrospective qui se tient jusqu’au 26 avril.
Une exposition de photos des plus célèbres rôles de Roger Hanin est également visible dans le hall de la cinémathèque.
Né le 20 octobre 1925 à Bab El Oued, Roger Hanin avait fait ses débuts dans le cinéma dans les années 1950. A la même époque Roger Hanin faisait également carrière dans le 4e art où il s'est fait connaître en 1951 dans la pièce "Vogue la galère", avant de quitter le théâtre plus de 50 ans plus tard avec une quarantaine de pièces et de tournées à son actif.
Après une filmographie très riche, plus de quatre-vingt oeuvres en près de 45 ans de carrière, Roger Hanin incarne, à la télévision en 1989, le rôle du commissaire Navarro, une série télévisée qui a duré près de 20 ans.
Outre son talent de comédien, Roger Hanin avait également fait parler de lui en tant que romancier dès les années 1980 avec la publication de "L'ours en lambeaux" qui sera suivi de dix autre oeuvres littéraires de fiction.
En 2000, l'acteur avait reçu la Médaille de l'ordre du mérite national au rang de "Achir" des mains du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lors d'un hommage qui lui avait été rendu.
Roger Hanin repose, selon ses dernières volontés, au cimetière de Bologhine à Alger.
Un maire noir de Paris en 1879, effaçé des archives et de l’Hisoire
Severiano de Hérédia, Le maire « noir » de Paris
Un Caribéen noir, Severiano de Heredia, a été ministre des Travaux publics et président du conseil de Paris sous la 3e République. Ce mulâtre cubain, cousin des deux poètes José-Maria de Heredia, a été dénigré de son vivant et effacé des mémoires dès son trépas. Un cas emblématique proposé par les éditions Les Indes savantes, collection Boutique de l’histoire.
Paul Estrade, professeur émérite de l’université de Paris VIII, a présenté vendredi dernier à l’Assemblée Nationale son livre, « Sévériano de Hérédia : ce mulâtre cubain que Paris fit maire et la République ministre », préfacé par la 1ère députée noire de la capitale, Georges Pau-Langevin.
>> Dounia Bouzar: «Il faut ouvrir ensemble un débat sur l'islam»
Craignant que l'on relie l'origine ethnique des individus au processus de radicalisation, le CPDSI rappelle que «c'est pour lutter contre l'amalgame entre musulmans et radicaux» que le Centre avait conçu des indicateurs de radicalisation reposant sur «des comportements de rupture et non pas sur la pratique ou l'apparence religieuse». L'organisation de Dounia Bouzar affirme qu'elle continuera «ses recherches avec les familles au sein des réalités de terrain» et construire une école de déradicalisation».
Depuis son lancement fin avril 2014, le numéro vert d'assistance aux familles a reçu plus de 4.300 «signalements pertinents» de jeunes dont le comportement inquiète. Quelque 1.500 jeunes sont «suivis en prévention» et 600 familles accompagnées par des structures associatives, selon des données publiées début janvier.
Hommage à Hocine Aït Ahmed
L'Association APCV invite les originaires et ami-es de l'Algérie à rendre un hommage à Hocine Aït Ahmed décédé le 23 décembre 2015 à l'âge de 89 ans à Lausanne (Suisse)*
Témoignages :
Rahim Rezigat, ancien responsable du FLN France, président de l'APCV
Mohamed Harbi, ancien responsable du FLN, historien, universitaire
Ibelkissene Mouloud, ancien officier de l'ALN (Armée de Libération Nationale)
Ali Guenoun, historien,
Salma Boukir, militante associative,
Arezki Ammi, ancien membre du FFS,
Nora at Brahim, chanteuse, poète
Mahieddine Ouferhat, ancien président du FFS
Invités :
Didier Paillard, maire, vice-président de Plaine commune
Patrick Braouezec, président Plaine commune
Mathieu Hanotin, député
Mahmoud Massali, consul d'Algérie à Bobigny
Chafia Mentalecheta, Députée algérienne
Samedi 13 février 2016 à 14h00
Hôtel de ville, salle de la Résistance
Place Jean Jaurès 93200 Saint-Denis
Métro Saint-Denis Basilique ligne 13
TramT8, bus 153, 253, 239 arrêt médiathèque, légion d'honneur
Réservation obligatoire dans la limite des places disponibles
par mail : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. ou par SMS : 06 20 34 00 36
+ d'infos sur www.apcv.org
*Né le 20 août 1926, enterré le 1er janvier 2016 dans son village natal Aït-Yahia en Algérie
Il était le dernier membre en vie des neufs du FLN ( Front de Libération Nationale) « fils de la Toussaint » des responsables historiques ayant déclenché la guerre de libération de l'Algérie contre la France coloniale.
Fondateur du FFS (Front des Forces Socialistes)
Brahim CHANCHABI
DÉCÉS ET ENTERREMENT AU CIMETIÈRE D’EL JELLAZ
LE MERCREDI 13 JANVIER 2016 A 15 HEURES
Photographe journaliste et militant culturel, il a été titulaire de nombreux prix photographiques, il figure dans plusieurs collections, dans des musées et dans des répertoires nationaux et internationaux.
Responsable photographique du journal Sans Frontières et Baraka, journaux pionniers dans l’immigration en France. Fondateur de l'agence photographique AIDDA, de la Galerie Autres Regards, des rencontres photographiques du 18 ème, du Prix National de la photographie sociale documentaires et des journaux « Entre-Autres et Images & Mémoires, il n’a jamais cessé de poser son regard singulier sur un monde en mouvement dans le cadre d’une démarche de promotion de l’image de l’autre dans nos sociétés métissées.
Il est à l’origine de plusieurs initiatives culturelles qui ont mobilisé les grands photographes contemporains et les jeunes talents. Son professionnalisme au niveau de la photographie fait de lui indéniablement un grand nom de la photographie sociale et documentaire en France et en Tunisie.
Ses travaux étaient centrés sur l’immigration, l’image de l’autre, les minorités, les cultures, la diversité, les luttes pour les égalités et pour la défense des métissages et de la bi-nationalité dont il est porteur avec ses enfants. Il a porté depuis les années 1980 un double regard sur les deux rives de la méditerranée, sur la Tunisie qu’il aimait passionnément, sur les luttes de tous les «zawalis», il dédaignait la «hogra» et espérait une Tunisie libre et démocratique. Les martyrs de la révolution dont Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi étaient les dignes représentants d’une Tunisie en lutte qu’il aimait tant. Il continuait à croire au changement, il avait de l’espoir pour la jeunesse créatrice et en mouvement avec toujours son analyse critique et optimiste. Nous continuons à croire en son talent et nous nous engageons à diffuser ses œuvres pour la sauvegarde de la mémoire de l’immigration et des luttes des deux côtés de la méditerranée.
Il nous a quittés dans la nuit du 5 janvier en France où il résidait depuis 1974.
Ses enfants, sa femme, ses frères et ses sœurs, ses parents, sa famille, ses amis, les membres des conseils d'administrations des associations qui l’ont connu, ses collègues et les militants de l’immigration et du changement avec qui il a lutté font part de leur profonde tristesse.
Ses œuvres, sa discrétion, son amour pour un monde en changement, son attachement pour la défense des égalités resteront toujours présents dans nos mémoires.
Adieu Brahim, nous t'aimons !
Le vendredi 15 janvier, nous organisons dans notre maison familiale à Bab Souika, le repas du Fark à partir de 17H00, nous vous invitons au nom de toute notre famille endeuillée, ses amis et ses proches, au 15, rue Khédija RABEH. Bab Souika. TUNIS
Hédi CHENCHABI
Rahim Rezigat participe à cet hommage et témoigne qu'il a aussi collaboré à Paris Plus magazine gratuit des cultures du monde.
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Les dirigeants du monde entier réunis lors du Sommet de l’ONU sur le climat viennent tout juste d’établir l’objectif historique qui peut sauver tout ce que nous aimons!
Voilà pourquoi nous avons marché, passé des appels, collecté des fonds, envoyé des messages, et tant espéré: un tournant décisif et exceptionnel, dans l’histoire de l’humanité.
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